En conférence de presse d’avant-match entre l’Olympique de Marseille et Saint-Étienne samedi, le manager Roberto De Zerbi a évoqué son sentiment à propos de son départ de Brighton, ainsi que son lien actuel avec la ville et les supporters de Marseille.
« J’ai besoin de ressentir une connexion avec l’endroit où je travaille, sinon j’ai du mal à m’exprimer », a déclaré De Zerbi au centre d’entraînement de Marseille vendredi après-midi. « Travailler sans mettre tout mon cœur dans tout, c’est quelque chose que je ne peux pas faire. Ce n’est pas pour moi. J’ai besoin de relations avec les gens, les gens qui travaillent ici et au centre d’entraînement. Aussi avec les joueurs, c’est quelque chose dont j’ai besoin. »
« J’ai besoin de ressentir une connexion, c’est quelque chose que j’avais à Brighton. C’était vraiment fort avec les joueurs, et nous avions une excellente relation avec les supporters. Ce n’est jamais facile de partir », a déclaré De Zerbi avec un sentiment d’émotion palpable. L’entraîneur italien a quitté l’équipe de Premier League cet été suite à un désaccord avec la hiérarchie du club sur l’avenir des Seagulls et leurs plans pour la saison à venir. Bien qu’il ait été pressenti pour un transfert vers Manchester United et Chelsea, De Zerbi a choisi de rejoindre Marseille.
« Je suis venu à Marseille parce que c’était ce que je cherchais. Je cherchais un environnement qui pouvait me faire rêver. Je me sens bien ici, la ville de Marseille et le club de Marseille me ressemblent d’une certaine manière. Nous avons beaucoup de joueurs maintenant qui me ressemblent, qui vivent le match de la même manière que moi. »
« Quand vous créez une connexion avec ces personnes, ce n’est plus un travail. Quand vous rentrez chez vous et que vous allez ensuite au centre d’entraînement, vous allez au stade et vous voulez que les choses commencent », a déclaré De Zerbi sur l’aspect émotionnel d’être le manager de Marseille.
« Avec Mehdi Benatia, nous regardons déjà les années à venir. Il s’agit toujours de regarder vers l’avant. Je ne vais pas dire combien d’heures je travaille ici, mais je veux tout offrir aux gens qui viennent nous voir et qui soutiennent l’équipe. C’est la magie du football. C’est le seul métier où tu peux transmettre autant d’émotions à des gens que tu ne connais même pas.
